La mini-série documentaire sur Robbie, réalisée par Joe Pearlman, est sortie cette semaine sur Netflix. Ces quatre épisodes, d’environ 50 min chacun, nous plongent dans le quotidien plutôt sombre de ses 30 années de carrière. Le concept? Robbie, dans son lit (en slip!), regarde et commente des vidéos qui ont été tournées depuis ses débuts dans Take That et qu’il n’avait jamais vues avant. On retrace donc son parcours à ses côtés, avec son seul point de vue. Le documentaire est parfois difficile à regarder. En effet, il se focalise surtout sur la santé mentale de Robbie, ses failles, ses combats, ses addictions, ses démons. Ce n’est pas un documentaire retraçant sa carrière et ses succès. Si le documentaire ne fait aucune révélation (si vous avez suivi la carrière de Robbie avec assiduité), il est néanmoins très personnel, montrant sans fard Robbie dans les pires périodes de sa vie. On le voit également heureux, parfois, aux côtés de Nicole Appleton ou Geri Halliwell, ou quand il reprend le contrôle de sa vie et de sa carrière. On comprend cependant mieux l’état de sa santé mentale en voyant l’acharnement de la presse britannique à son encontre.
Le documentaire n’est pas exhaustif, il manque d’importants pans de la carrière de Robbie. Les brefs moments de succès sont contrebalancés avec les effets néfastes de la célébrité. Ce n’est donc pas une célébration de sa carrière, mais une façon de mieux le connaître. Il s’est mis à nu, et si on regarde le documentaire pour ce qu’il est, on ne peut qu’être ému et avoir de l’empathie pour lui, qui peut paraître le roi du monde sur scène, et se sentir comme un moins que rien une fois le rideau baissé.
Dans le dernier épisode, on le voit trouver la sérénité auprès d’Ayda, on comprend à quel point elle est essentielle dans sa vie. Robbie a enfin trouvé son équilibre dans sa vie de famille (Teddy fait quelques apparitions dans les épisodes) et il est enfin apaisé. On le voit aussi reprendre confiance en lui grâce à son retour dans Take That (ce qu’on peut également observer dans le documentaire Look back, don’t stare de 2010). « All that’s left is that they love me and I love them ».
- Jusqu’à la lie
Après avoir connu la gloire à 16 ans avec le groupe Take That, Robbie lutte contre ses addictions alors qu’il enregistre l’album solo qui fera de lui une superstar. - Nobody someday
Célébrité et succès sèment le chaos dans la vie de Robbie Williams. Alors que les paparazzi le traquent sans relâche, ses relations et sa santé mentale en pâtissent. - Close encounters
Au sommet de sa carrière, Robbie Williams se lance dans une tournée européenne à rallonge. Mais de retour chez lui, les tabloïds continuent de lui mener la vie dure. - Briser le cerle
Alors qu’il a touché le fond, Robbie Williams trouve le salut là où il s’y attend le moins. Des retrouvailles avec de vieux amis lui redonnent le goût de la scène.
Qu’avez-vous pensé de cette série documentaire?
Take That France 